Immobilier : les nouveaux usages (Episode 1/4)
Loin de rester ancré dans ses traditions, le secteur immobilier rivalise d’innovations. En poursuivant un objectif : apporter toujours plus de services aux vendeurs et acquéreurs. Avec le déploiement des nouvelles technologies et l’utilisation massive du web pour les recherches immobilières, les acteurs du secteur font preuve d’ingéniosité et ouvrent la voie à de nouvelles pratiques.
Plus forts ensemble ! C’est pour travailler plus efficacement que certains professionnels de l’immobilier ont décidé de partager leurs mandats exclusifs au travers d’un fichier commun. Un moyen de simplifier le parcours des vendeurs et des acquéreurs adopté par la plupart des grands réseaux nationaux.
Qu’il semble loin le temps où l’immobilier n’était envisagé que derrière la vitrine d’une agence de quartier. Premier enseignement, le chacun pour soi semble être dépassé dans l’immobilier. Aujourd’hui, les professionnels s’organisent pour travailler ensemble autour d’un fichier commun afin d’être plus efficaces et de damer le pion aux portails web spécialisés.
En France, l’outil de partage de mandats exclusifs baptisé Fichier AMEPI est utilisé depuis 2009. Son but : simplifier le parcours du consommateur en lui proposant plus de biens disponibles à la vente sur son secteur de recherche, réduire les délais de vente et faciliter les relations avec le vendeur, qui n’a plus qu’un interlocuteur unique. Entre 70 et 75 000 transactions ont été réalisées l’année passée via ce fichier commun, utilisé pour l’instant par 2 927 agences adhérentes, sur les quelque 20 000 recensées au sein de l’Hexagone, et 172 associations locales réparties dans toute la France. L’outil est-il efficace ? Selon les premières données collectées, son utilisation permet de faire baisser les délais de vente. Ainsi, un bien en mandat exclusif partagé au sein du fichier s’est vendu en 91 jours l’année passée, contre 105 jours hors fichier. L’utilisation du fichier AMEPI permet également aux agences immobilières de faire l’économie des sites Internet spécialisés qui proposent souvent des tarifs exorbitants. L’adhésion annuelle au fichier s’élève quant à elle à 1 350 euros HT. La plupart des grands nationaux l’ont adopté. Reste à convaincre.